jueves, 31 de octubre de 2013

35 ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE
JACQUES BREL
 

35 ans après sa mort, ses chansons résonnent toujours 

    Hommage à Jacques Brel. Le chanteur est mort il y a 35 ans, jour pour jour, le 9 octobre 78. Un artiste connu dans le monde entier. Une histoire d'amour avec le public, commencée dans les années 50 à Pigalle.
     On connait tous une chanson de Jacques Brel. Il y a 35 ans, le 9 octobre 1978, l’artiste belge succombait à l’âge de 49 ans à un cancer des poumons. Le chanteur belge est l’auteur de nombreux morceaux qui ont marqué le répertoire de la chanson française. Amsterdam, La Valse à Mille Temps, Vesoul, Ne me quitte pas, Au suivant… Ces titres sont inoubliables et toujours chantés aujourd’hui.  Sur scène, Jacques Brel était habité par ses chansons. Suant, criant, pleurant et revivant les paroles de ses morceaux.
     Artiste complet, il était aussi acteur. Il nous a fait rire dans « Mon oncle Benjamin » et « L’aventure c’est l’aventure », et il a exaspéré Lino Ventura dans « L’Emmerdeur » (une des 1ères apparitions du personnage de François Pignon au cinéma).
   Jacques Brel est enterré aux Iles Marquises où il a vécu les dernières années de sa vie aux côtés de sa compagne Maddly Bunny rencontrée sur le tournage de « L’aventure c’est l’aventure ».
http://www.24matins.fr/jacques-brel-35-ans-apres-mort-ses-chansons-inoubliables-63473
         7,3 millions de mères  adolescentes
chaque année  au monde
                                                 
Les Nations unies s'inquiètent du sort des 7,3 millions d'adolescentes qui deviennent mères chaque année essentiellement dans les pays en développement, dans un rapport rendu public mercredi à Londres.
Au total, 95% de ces naissances ont lieu dans les pays en développement, qui voient chaque jour 20.000 filles de moins de 18 ans mettre un enfant au monde, note le rapport sur la population mondiale 2013 réalisé par le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
A titre de comparaison, seulement 680.000 enfants naissent chaque année de mère-adolescente dans l'ensemble des pays développés (5%) dont près de la moitié aux Etats-Unis.
Dans les pays en développement, ces naissances touchent une femme mineure sur 5. Au Niger, ce sont une mineure sur deux (51%) qui sont concernées.
Parmi les 7,3 millions de jeunes filles mineures qui deviennent mères chaque année, 2 millions ont moins de 15 ans, note encore le rapport.
Ainsi, "une fille sur 10 a un enfant avant l'âge de 15 ans au Bangladesh, en Guinée, au Mali, au Mozambique, au Niger et au Tchad".
Ces chiffres sont extrapolés à partir des sondages effectués par l'UNFPA qui montrent que 19% des femmes des pays en développement âgées de 20 à 24 ans ont signalé avoir eu leur premier enfant avant l'âge de 18 ans.
Parmi cette échantillon représentant 36,4 millions de femmes, près de la moitié (17,4 millions) vivent en Asie du Sud, 10,1 millions en Afrique subsaharienne et 4,5 millions en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Le "principal facteur déterminant" en matière de grossesses précoces est le faible niveau d'éducation, de même que les mariages d'enfants.
Le rapport note cependant une diminution de la fréquence de ces grossesses dans les pays en développement, principalement chez les filles de moins de 15 ans, "attribuée en grande partie à une réduction du nombre de mariages arrangés impliquant de très jeunes filles".
Néanmoins, en Afrique subsaharienne, "si les tendances actuelles se maintiennent, on s'attend à ce que le nombre de filles de moins de 15 ans qui enfanteront passera de 2 millions par an de nos jours à environ 3,3 millions par an en 2030".
Ces grossesses précoces engendrent un risque de décès maternel ou de fistule obstétricale (lésions internes entraînant une incontinence) deux fois plus important chez les mères de moins de 15 ans que pour les mères plus âgées.
Chaque année 70.000 adolescentes meurent des suites de complications de la grossesse et de l'accouchement et 3,2 millions subissent des avortements dangereux.
"Trop souvent, la société rejette tout le blâme de la grossesse sur l'adolescente alors que la réalité, dans la plupart des cas, est que cette grossesse n'est pas le résultat d'un choix délibéré mais au contraire d'une absence de choix et de circonstances indépendantes de sa volonté", a estimé le Docteur Babatunde Osotimehin qui a supervisé le rapport.
"Nous devons réfléchir aux changements à apporter aux politiques et aux normes appliquées par les familles, les communautés et les pouvoirs publics", a-t-il appelé de ses voeux.
Le rapport préconise donc de "favoriser la scolarisation des filles", "mettre un terme au mariage d'enfants", "modifier les attitudes relatives aux rôles attribués aux hommes et aux femmes", "accroître l'accès des adolescents aux services de santé sexuelle et reproductive" et mieux aider les mères adolescentes.


© 2012 Agence France-Presse











martes, 22 de octubre de 2013

André-Jacques Garnerin 
Le saut en parachute d'André-Jacques Garnerin célébré par Google
 André-Jacques Garnerin, né le 31 janvier 1769 à Paris où il est mort le 18 août 1823, est un aérostier français, inventeur du parachute.
Il y a 216 ans, le 22 octobre 1797, cet aérostier français devenait le premier homme à effectuer un saut en parachute. Le moteur de recherche lui rend aujourd'hui hommage avec un Doodle.

Un petit homme dans un parachute, qui chute dans les airs aux côtés des oiseaux et des nuages. C'est ce rêve fou, déjà porté par Leonard de Vinci, qu'André-Jacques Garnerin réussit à accomplir le 22 octobre 1797. C'est ce rêve fou que l'internaute peut revivre aujourd'hui - mardi 22 octobre 2013, 216 ans après cet exploit - grâce au nouveau Doodle de Google, aux couleurs claires, que l'internaute peut animer lui-même (au risque de voir André-Jacques Garnerin atterrir dans l'eau). Après Friedrich Nietzsche, c'est au tour de ce Français casse-cou, qui n'avait pas froid aux yeux, d'être honoré par la firme américaine.

Premier saut en parachute

Né en 1769 et décédé en 1823, le Parisien André-Jacques Garnerin est sorti de l'anonymat le jour où il a effectué son premier saut en parachute. Le jeune homme, qui occupa un temps le poste d'«aérostatier des fêtes publiques» afin de superviser l'ascension des montgolfières d'où étaient faites des déclamations, vit bientôt les choses en plus grand. Il exécuta le premier saut en parachute sans cadre rigide de l'histoire, le 22 octobre 1797, soit le 1er Brumaire de l'an IV du calendrier républicain.
Depuis le parc Monceau, à Paris, il s'envola devant une foule à la fois admirative de son courage, mais craintive pour sa vie. Une fois arrivé à environ 700 mètres d'altitude, André-Jacques Garnerin actionna un mécanisme afin de séparer le ballon de la corbeille à laquelle il était rattaché. Le ballon explosa, les spectateurs furent stupéfaits. André-Jacques Garnerin entreprit alors la descente dans les airs au moyen de la voilure de son parachute. Non sans difficulté - il se fit une entorse à la cheville en atterissant - il réussit néanmoins à sortir vivant de l'aventure. Une des allées du parc porte depuis le nom d'André-Jacques Garnerin.

Exploits en chaîne

Après cet exploit, André-Jacques Garnerin ne s'est pas arrêté là. Il continua les sauts et perfectionna son parachute. Il convertit également sa femme, Jeanne-Geneviève Labrosse, qui devint, en 1799, la première femme à sauter en parachute. C'est elle qui déposa d'ailleurs le brevet du parachute au nom de son mari, en 1802.
En 1803, André-Jacques Garnerin réalisa un nouvel exploit. Il entreprit le premier voyage de longue distance avec une montgolfière, entre Moscou et Polova, en Russie. Il parcourut ainsi plus de 300 kilomètres. En 1807, il fit même mieux: il voyagea entre Paris et Clausen, en Allemagne, survolant durant 395 kilomètres.
André-Jacques Garnerin pensait également que les montgolfières et les parachutes pouvaient servir à des fins militaires. En 1792 déjà, il proposa ainsi au Comité de salut public l'usage de ballons gonflés à l'hydrogène pour transporter des messages, du matériel militaire et des espions. L'histoire ne dit pas s'ils sont tous arrivés à bon port, mais elle retient cette performance du 22 octobre 1797, où un homme s'envoya pour la première fois en l'air.

 Après un Doodle célébrant la traversée de la Méditerranée, puis un autre mettant en exergue Friedrich Nietzsche, Google revient aux exploits aériens en fêtant, en ce 22 octobre, le 216ème anniversaire du premier saut en parachute de l'histoire, réalisé par André-Jacques Garnerin.
Copyright © Gentside Découvertes


Copyright © Gentside Découvertes


                                                         

viernes, 11 de octubre de 2013

Mort du cinéaste Patric Chéreneau




Le metteur en scène Patrice Chéreau

est mort à l'âge de 68 ans

   Patrice Chéreau est décédé lundi soir d'un cancer du poumon à l'âge de 68 ans. Homme de théâtre, il était aussi réalisateur de cinéma à succès, notamment connu pour son film "La Reine Margot" avec Isabelle Adjani.

http://www.france24.com/fr/20131007-deces-metteur-scene-cineaste-patrice-chereau-cinema-theatre-adjani-reine-margot
   Metteur en scène, cinéaste, acteur, Patrice Chéreau est décédé lundi 7 octobre d'un cancer du poumon à l'âge de 68 ans, selon les quotidiens "Libération" et "Le Monde".
Fils de parents artistes-peintres, sa fascination pour l'image le conduit naturellement vers le théâtre qu'il marquera de son empreinte singulière dès la fin des années 1960. Il travailla notamment aux côtés de Roger Planchon - figure incontournable du Théâtre national populaire - et dirigea son propre établissement, le Théâtre des Amandiers, à Nanterre de 1982 à 1990.
   Dès les années 1970, ses productions pour l'Opéra le font remarquer sur la scène internationale et sa mise en scène magistrale de la "Tétralogie" de Wagner en Allemagne en 1976 finit de lui tailler une réputation au-delà des frontières de l'Hexagone. 
Cinéaste à succès
   En 1974, il se laisse tenter par les nouvelles perspectives esthétiques qu'offre le cinéma et réalise son premier film, une transposition de "La Chair de l'Orchidée" de James Hadley Chase. Puis il met en scène Simone Signoret en 1978 dans "Judith Therpauve". "L'homme blessé" (1983), une peinture sombre de l'homosexualité, lui vaut avec Hervé Guibert le César du meilleur scénario original en 1984.
    C'est la consécration en 1994 au Festival de Cannes avec le prix du Jury, notamment, pour "La Reine Margot", film inspiré de l'oeuvre d'Alexandre Dumas et porté par l'interprétation habitée d'Isabelle Adjani. L'année suivante, le film remporte cinq Césars. En 2001, "Intimité", tourné en anglais, est récompensé par l'Ours d'or à Berlin. En 2003, il préside le jury du Festival de Cannes qui donne la palme à "Elephant" de Gus Van Sant. Six ans plus tard, il était venu sur LCI défendre son film "Persécution", dans lequel il avait dirigé Charlotte Gainsbourg et Romain Duris. Retrouvez son interview ci-dessous: